Quelques semaines plus tard, Denis Morin se présenta au bureau de M. Lamontagne. Il avait, par hasard, expliqua-t-il, reparlé à l'entrepreneur de Québec qui s'était plaint du manque de contrats offerts par Assurances inc. Celui-ci lui avait avoué que Michel Joncas racontait souvent que les temps étaient difficiles, qu'il était ardu de choisir entre un fournisseur et un autre et qu'il avait parfois besoin d'aide dans ses décisions… Bref, selon M. Morin, de tels commentaires constituaient ni plus ni moins une ouverture à peine déguisée au versement de pots-de-vin, ce qui contrevenait évidemment au code de conduite de l'organisation